sentiment d'inferiorité profond, procrastination, anxiété...

bonjours,

Je vous ecris aujourd'hui car je suis dans un mal etre profond, je ressens une boule qui me serre dans ma gorge et dans ma poitrine. Je ne sais pas quoi faire je suis comme au pied du mur. J'ai 20ans, suis en license de psycho. et ne cesse de ruminer mon mal etre depuis deja plusieurs mois qui me parraisse une année. En fait je ne suis pas de nature a avoir confiance en moi et dejà l'année dernière j'étais mal les conflits me parraissent insurmontable. Dabord mon orientation avenir je ne suis pas sur d'etre capable d'assumer un travail dans la psychologie. Au premier abord j'étais interessé par la recherche, et j'ai beaucoup écrit des ébauches de théories croyant pouvoir expliquer comme ça le psychisme a ma manière par des dessins décrivant les interactions dynamique entre l'individu et son environnement, le thème de la spirale et de l'analogie était assez présent... Mais je me suis progressivement desinvestie de ces théories car trop abstraites, j'aurais aimé pouvoir plus partager le ressenti que j'avais a leur sujets...
Mon problème principal étant que par manque de confiance en moi et je ne sais quel  inhibition je n'arrive pas a partager mes sentiments, emotions, j'ai comme honte d'en parlé du coup j'ai pendant longtemps évité pudiquement de parler de moi tout en faisant plus des blagues ou parlant de quelques sujets serieux. Et dans le fond j'ai peur de ne pas etre capable de vivre naturellement une relation avec une fille, j'ai souvent cherché la facilité, j'ai très peur d'exprimer mes sentiments et arrive difficilement a conservé une relation avec une ex-copine avec une peur de ne pas etre a la hauteur (sexuellement aussi). J'idéalise parfois trop les filles que je rencontre du coup je perds mes moyens. J'ai commencé a vraiment mal me sentir l'année dernière après m'etre beaucoup engagé politiquement lors du blocage a la fac, j'ai commencé a me ressentir comme un intru du fait de mon milieu social bourgeois vivant chez mon père et ma grand mère très carré. Encore ce sentiment d'opposition entre ma pensée et ma réalité pragmatique. Surtout que je me suis un peu opposé a mon père a l'époque mais maintenant je suis completement écrasé par lui, face a mon mal etre j'ai plus adopté profil bas. Et c'est alors que j'ai commencé a me desinvestir politiquement ainsi que amicalement de certaine personnne en m'enfermant dans un quasi mutisme et isolement, les symptomes était encore gérable l'année dernière, ce sont estompé pendant les grandes vacances et ont repris de plus belle cet année. D'autant plus que j'avais pris un appart que mon père me paye réclamant mon independance, mais que j'y est très mal vécu. Je me suis encore plus renfermé dans une attitude rigide, persuadé que je n'avais rien a dire, j'invitais des gens mais ne disait presque rien. Je n'en pouvais plus alors je suis rentré chez mon père et vais certainement devoir demenager mon appart question qui m'angoisse beaucoup car je me sens pas a l'aise chez mon père. Aujourd'hui je m'isole beaucoup, rumine ma situation tout en étant incapable d'agir, je suis fatigué mentalement et physiquement je suis anxieux au quotidien et perdu dans mes relations. j'ai pris rdv avec un psychiatre, je voyait une psychologue psychanalyste l'année passé durant tout ces évenements mais je l'ai quitté cette année sentant que je n'arrivais pas a dépasser mes défense qu'elle me montrait, j'avais l'impression que j'empirais au fil des séances...

Enfin mon texte est long et un peu brouillon, merci si vous avez lu tout ça, quel conseil auriez vous a me donner ? concernant le retour chez mon père, les psychiatre que je vais voir et celle que j'avais vu devrais je la recontacter ? Je suis trop impatient de debloquer la situation mais parfaitement inactif c'est déprimant, a mon anxiété s'ajoute celle de mes cours de conduite durant lesquel je suis très tendu...
a bientot