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Demande d'un retour sur exposé problématique..

#1  19347

Robinmaster
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Demande d'un retour sur exposé problématique..

Je vais vous faire partager, mon expérience, en toute simplicité, sans jugement, sans fioriture.

Mon souhait, est d’avoir le maximum de retour, et « d’analyse » de la part des professionnels, ou des quidams, qui auront vu la lumière, et seront passés. Je souhaite avoir un ressenti, surtout, de la part des gens, pour que je puisse moi-même, mieux comprendre, les implications de cette expérience personnelle. Je m'excuse par avance des fautes d'orthographe.

Cette expérience, je l’ai vécu durant ma toute jeunesse, en fait, dans ma plus tendre enfance. Techniquement parlant, je fais une sorte de blocage mnésique, avant mes 3, 4 ans, je n’ai aucun souvenir. Je ne sais pas, si cette absence de souvenirs, a un rapport avec mon expérience, dont je vais décrire les détails. En fait, peut-être cette expérience a un rapport avec autre chose, dans la chaine des représentations... (?)

Cette expérience, me concerne moi et ma grand-mère, c’est la première fois, que j’arrive vraiment à en parler, car, même durant ma psychanalyse, qui a duré plus de 8 années, avec un pur Lacanien, je n’ai pu vraiment aborder cette expérience, ni son contenu, tellement la honte, et un blocage certain, m’en avait inhibé. Même maintenant, cela n’est pas évident, mais heureusement, un relatif anonymat, m’y aide. Je pense, que cette expérience, n’est pas un abus sexuel explicite, mais implicite, mais cela n’engage que moi. Toujours est-il que cette expérience a sur un plan plus ou moins conscient, laissé des « traces » qui se sont manifestés clairement, dans ma vie sexuelle et sentimentale.

En fait, je dirai qu’à 36 ans, ma vie sexuelle et sentimentale, n’existe pas, tout simplement. J’ai gâché non seulement de nombreuses occasions de plaisir, mais également, j’ai raté une situation d’amour « partagé », du fait en partie mais pas uniquement, de cette expérience, et de l’impuissance, qu’elle a contribué, sûrement à produire dans mon rapport à la femme…

J’ai donc, jusqu’à mes 9 ans, 10 ans, été dans le même lit que ma grand-mère, non pas, parce qu’il n’y avait pas de place, mais parce-que cette dernière, avait trouvé comme prétexte, de m’y garder. De toute manière, aussi loin que je me souvienne, c'est-à-dire, vers mes 4 ans, j’étais dans le lit, de ma grand-mère, alors que la plupart des enfants, dans une famille normale, sont dans un lit à part.

Outre le fait, que j’étais dans le lit, de ma grand-mère, je vivais, avec une arrière grand-mère, complètement en déphasage psychologique, avec, un état minimaliste d’harmonie et de santé mentale, je dirai. Je concède qu'il y a un cumul négatif fort, mais réel, et dans ma tranche d'âge, en fonction du milieu d'origine, pas si "détonnant".
En fait, c’était une famille, d’origine gersoise, et dans mon enquête personnelle, un peu psychogénéalogique, dirais-je, il est apparu, de nombreux dysfonctionnements psychiques et émotionnels, dans cette lignée familiale, Ma mère, elle-même, est profondément perturbé, et à 60 ans, à ce jour, écume encore, des problématiques psychiques graves. Bienvenue sur terre ! J’ai pu mettre en évidence, durant ma psychanalyse, que ces femmes, pour la plupart, de mon arrière grand-mère à ma mère, avaient toutes un grand point commun, en analysant leur rapport avec les hommes, et en faisant appel à mes souvenirs personnels et à des recherches sur leur vie, leur grand point commun était une sorte de haine des hommes, et chez ma mère, un désir net de castration des hommes, qu’elle a manifesté clairement en différentes reprises. Son propre père, que je connais bien (mon grand père) est lui-même un homme profondément castrateur et dur, dont l’autoritarisme était caricatural…
Bref, revenons à mon nucléus.

Mon problème, est que nous avons eu plusieurs contacts physiques, avec ma grand-mère, un peu comme des amoureux, nous nous tenions, dans le lit, jusqu’à mes 9 ans. J’étais souvent en érection, dans mon souvenir, c’était agréable. Je pense, rétrospectivement, que j’avais un sentiment net de satisfaction et d’accomplissement personnel. Je devais penser, qu’avec les femmes, c’était facile, et donc, bien naturellement, mon rapport à la frustration, a été profondément « perturbé », ce qui a eu un impact négatif clair, sur mes approches, et mes sentiments amoureux envers les femmes.

Ce qui me pose précisément un problème, dans ma vie sentimentale d'aujourd'hui, est justement, toute la phase d'approche et d'accepter le "possible" refus d'une femme. C'est terrible, car je suis très courageux dans d'autres domaines de ma vie. L'autre point négatif, est que ma capacité à séduire, est elle aussi mise à mal. J'ai aussi une tendance forte à tomber amoureux et à rechercher un "amour" angélique, comme je le nomme. Un amour avec une femme idéale, basé non plus sur le physique, mais, sur une idéalisation de la femme, en cour circuitant la notion de sexe, qui pourtant, je sais bien est fondatrice. Ainsi, dans une relation possible, que j'aurai pu "concrétiser", j'ai générer une situation d'échec, non seulement, en refusant le sexe de prime abord, mais, en idéalisant la personne, et en lui écrivant, tout mon amour pour elle, alors, qu'elle, ne ressentait pas les mêmes sentiments. En gros, comme disait son frère, un de mes meilleurs amis, j'ai tendance à mettre la charue avant les boeufs.

Lorsque j’ai pu enfin, après que l’Aide sociale, se soit mis de l’affaire, pu avoir mon propre lit, vers mes 10 ans, il était trop tard, un certain mal (e) avait été fait sur le plan des infrastructures de mon développement psychosexuel.
J’ai profondément et durant longtemps, eu extrêmement du mal à parler de cette expérience, car, le sentiment de honte, d’anormalité, était très lourdement prégnant. J’ai eu mal, en fait ! Je sentais bien que ma virilité était atteinte, et pendant très longtemps, je n'avais plus de boussole. Toutefois, comme je suis quelqu'un de spirituel par ailleurs (tendance new-agisante post-psychanatique), j'ai épprouvé le besoin de pardonner, intérieurement tous les acteurs de cette expérience, dont je me serai bien passé.
Ma grand-mère, semblait apprécier, la situation, et nous avions un rapport « sentimental » évident, de type malsain, mais bien réel. Je m’étais pris au jeu, quelque part. Ma mère, elle, semblait avaliser, la situation, de toute manière, elle n’était régulièrement pas là, et quelque part, elle m’avait offert en offrande à sa mère, sûrement, pour combler, un manque, ou pour quelque autre raison, qui appartienne à la relation dyadique de ma mère et de sa propre mère.

L’aide sociale, avait semble t’il pris conscience, via des signalements, de la situation. Je fus bien placé, temporairement, mais ma mère, pugnace, avait réussi à me reprendre. Il aurait mieux valu, que je reste en mesure, de placement provisoire, cela aurait au moins limité les dégâts. Ce placement eu lieu, vers mes 6 ou 7 ans, je ne sais plus avec précision.
Il n’y jamais eu pénétration, mais ma grand-mère, aimait bien, le contact physique, et mes mains, était souvent, sur ses jambes, je me souviens, c’était agréable, encore une fois, même si en écrivant, cela, j’ai un fort sentiment négatif et de malaise, cela est utile, pour moi, de reconnecter, les sensations que j’éprouvais.

Bien entendu, je n’étais pas conscient, que la situation était anormale. Du moins, j’en ai pris conscience progressivement, et j’ai vite procéder à la répression de la situation déviante et de ses implications. Bien sur, avec le temps, on se pose la question, on se dit, que l'on a été compatissant, mais en fait, la vérité, est que l'adulte, doit savoir lui même, prendre ses responsabilités, et ne pas imposer, à un enfant, un système, qu'il ne peut appréhender.

Je me souviens qu’il y avait des médecins, à l’époque qui venait souvent, et je pense, que le signalement vient d’eux. Je leur en veux un peu, de n’avoir pas suffisamment chargé la mule, pour me protéger, de cette situation, et je leur pardonne toutefois, leur propre impuissance à agir, dans une situation difficile. Souvent, il m’arrive de penser, o combien, les choses, auraient été plus facile, dans ma vie sentimentale, si j’avais pu bénéficier d’un environnement sains. En repensant à la situation, j’en souffre bien évidement. La situation n’était pas normale, et ma mère, avalisait cela, elle devait être plus ou moins consciente de la chose, et de la castration symbolique, je subissais, en jouissant, d’une certaine manière, et en ayant un rapport symbolique, mais réel, avec une femme qui avait 50 ans, de plus que moi.

Un enfant, n’a pas conscience forcément de faire quelque chose de mal, et les adultes, en principe, doivent, garder leur distance, et ils ne doivent pas participer, à une quelconque forme, d’activité sexuelle, avec un enfant, quel que soit son sexe, sinon, cela s’apparente à une activité sexuelle, perverse, et profondément malsaine.

Mon histoire, aussi sordide de par le contexte, et la nature dysfonctionnelle manifeste, prouve que des femmes peuvent, à leur manière, produire des situations troubles et à leur manière prendre une revanche sur les hommes, en prenant en compte l’impact castrateur, bien sur dans mon cas, et par extension des rapports qu’elles peuvent produire, dans certains cas.

Avec la plupart des traumatismes que les femmes subissent depuis des siècles, et de par le monde, il semble bien normal, d’un certain point de vue, que des femmes, expriment ce type de déviance. Je crois que la contraire serait anormal, et prouverait la suprématie d'une certaine approche "automatique" de l'humain.

Que cela vienne des religions ou des institutions sociales et culturelles, les femmes sont souvent prises pour cible, et elles souffrent des déviances masculines (dans le cas des pédophilies classique), des viols, et autres comportement dominateur, de la part de l’homme. Cette situation horrible pour les femmes, agravés dans le cadre de certaines religions, font, que leur conscience collective, peut être bien (vision jungienne), tende à réguler, les noyaux traumatiques qu'elles subissent, en devenant elle-même, pourvoyeuse de traumatisme, sans vouloir faire de mal, bien évidemment.

Il n’est donc pas étonnant de voir donc, ce type de déviance, aussi chez les femmes, et pas uniquement chez les hommes.

Ce qui est important, pour moi, est peut être d'entendre, pour rétablir mon intégrité psychique, une interprétation de cette problématique que j'expose ici, car, mon psychanalyste, et je lui en veux un peu, se refusait, en bon adepte de son credo, à intervenir sur le plan interprétatif, et moral en général, laissant le soin à l'analysé, de trouver lui même sa propre norme psychique, (sûrement, en fait, je m'avance un peu peut-être).
N'ayant pu progresser avec efficacité, sur ce point, et maintenant que je l'ai correctement conscientisé, et accepter, les implications qu'il a dans ma vie (impuissance manifeste avec les femmes, altération de mon image de soi (donc, capacité à vouloir séduire ou à pénétrer symboliquement) et donc, je suis conscient, qu'à 36 ans, je dois tout reprendre à zéro...

Je teste des méthodes de dévellopement personnel, en ce moment, pour essayer, de reconstruire la maison, avec la bonne architecture, mais, je sais qu'il faut du temps, et de la patience.

Toujours est-il, que je vous remercie de votre compassion interprétative.

Je pense de plus, que ce genre de situation doit être rare, du moins, je n'en ai pas trouvé trace, sur le web. Bien que je dédramatise, le contenu, je suis conscient que rien n'est anodin. En tous les cas, si de tels cas existent, il se peut qu'il soit plus fréquent avec des filles, qu'avec des garçons. Du moins, est ce mon avis.

En tous cas, cette abréaction textuelle, me fait du bien, car, jamais, je n'ai pu percevoir avec autant de netteté mes sentiments, du moins en cure, cela n'a jamais été le cas...

Merci par avance.

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#2  19411

Re: Demande d'un retour sur exposé problématique..

Bonjour, pour ce qui est des réponses des quidams, je vous invite à poster votre sujet dans l'aparté , car ici, vous n'obtiendrez uniquement des réponses de professionnels.

a écrit:

En fait, je dirai qu’à 36 ans, ma vie sexuelle et sentimentale, n’existe pas, tout simplement.

Et qu'avez décidé pour qu'elle existe enfin ?
Pensez que vous puissiez trouver réellement "réponse" sur un forum ?
Et si vous vous autorisiez enfin à ne pas l'occulter en séance ?

a écrit:

Je pense de plus, que ce genre de situation doit être rare

Malheureusement pas tant que ça.

a écrit:

Je teste des méthodes de dévellopement personnel

Et que souhaitez vous développer ?
Peut-être serait il bon de ne plus développer mais de rencontrer sans détourner...

Vous dites :

a écrit:

même durant ma psychanalyse, qui a duré plus de 8 années, avec un pur Lacanien, je n’ai pu vraiment aborder cette expérience, ni son contenu, tellement la honte, et un blocage certain, m’en avait inhibé.

et plus bas

a écrit:

Ce qui est important, pour moi, est peut être d'entendre, pour rétablir mon intégrité psychique, une interprétation de cette problématique que j'expose ici,

Et si vous repreniez rendez-vous chez lui ?

a écrit:

car, mon psychanalyste, et je lui en veux un peu, se refusait, en bon adepte de son credo, à intervenir sur le plan interprétatif, et moral en général, laissant le soin à l'analysé, de trouver lui même sa propre norme psychique, (sûrement, en fait, je m'avance un peu peut-être).

Lui en aviez vous parlé à l'époque ?
...


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#3  19434

Robinmaster
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Re: Demande d'un retour sur exposé problématique..

bonjour christelle moreau,

merci, tout d'abord, pour votre intervention et réponse donc, de prime abord, je ne savais pas quel type de champ était alloué sur les post, donc, étant habitué sur d'autres forums sur d'autres thèmes à voir poster, n'importe qui, je ne savais pas trop, mais vous avez répondu à cette interrogation.

---
je vais prendre vos observations dans l'ordre. sur un plan plus intime, je préfère dialoguer avec vous, et vous demander, votre avis, car, je ne suis pas "consciemment" je crois, exhibisioniste, et j'ai même, comme on peut le comprendre, des difficultés, à faire remonter à la surface, ce type de problème. je me vois mal appeler RMC entre 14h et 16H, pour en parler, car, je trouverai cela déplacer...

---

non, bien sur, sur un forum, j'attendais, non pas d'être conforté, dans ma position de victime potentielle - ou active, ce qui ne m'intéresse pas du tout -, mais, j'attends une observation sur le fond, pour comprendre, en quoi, j'ai pu être une victime compatissante, en l'occurence, ou bien, en quoi, le pouvoir d'amour, que j'avais, s'est confondu, peut être bien, avec une structure "génitale" ou "libidinale", totalement "déviante", et qui au fur et à mesure, que j'ai grandi, de l'enfance, vers l'adoslescence, a été conscientisé, comme étant"hors de la norme" et donc, possiblement anormale.

peut-être qu'une partie de moi, attend l'acte d'accusation de votre part, pour faire un constat simple, c'est quelque chose que je n'ai jamais entendu, ni de la part de mon bienheureux psychanalyste, qui a tout le temps conserver sa position de neutralité.
en fait, c'est peut être ce que j'attend de votre part, comme vous êtes non-impliqué, dans l'histoire.

une partie de moi, attend la reconnaissance, que cette situation n'était pas normale, et je n'ai pas obtenu, cette reconnaissance. en fait,je ne l'ai jamais entendu...

oui, avec mon psychananlyste, nous avons abordé ce thème là tôt, mais, à l'époque, je n'étais pas assez mur ou capable d'exprimer ce problème, avec la tonalité présente. de plus, je n'ai pas le souvenir (vous savez ce que c'est) de lui en avoir parlé, explicitement, comme je le réalise, présentement. toutefois, je pense, que lors des premièrs séances (cela fait un peu travailler ma mémoire) j'ai du l'informer du fait, que nous dormions ensemble. mais, comme avec un psychalyste qui ne répond sur rien et qui cligne des yeux avec la régularité d'un métronome, on ne sait plus ce qui est normal, de ce qui ne l'est pas (en fonction de l'effet qu'il recherche). de plus, entre les moments de silence et les moments où l'on parle pour ne rien dire, en cure, voilà. mais, il est redoutablement perspicace, et il connaissait bien, à l'époque, tant ma mère, que sa mère, qu'il avait déjà vu, au niveau de la dynamique entre elles d'ailleurs... bref peut-être que sur un certain plan, j'estimais lui en avoir parler, et tout simplement, n'étais je pas prêt à affronter la blessure manifeste que d'en parler ouvertement, ou bien, en considérant, qu'il s'agissait d'une structure morbide importante, qu'il fallait que je m'occupe... secret d'alcove.

il faut dire que j'ai commencé ma psychanalyse à 14 ans, jusqu'à mes 22, 27 ans (en tenant compte de certaines coupures) pour des troubles de type TOC et des peurs diurnes. je pense que le noyau se trouvait bien là. mon psychanalyste, et j'insiste sur sa "notoire" compétence et l'affection que j'avais à son égard pour ses qualités (très variable dans notre monde) était très lucide sur la situation,
mais, non, pour répondre à votre question, je ne lui avais pas dit, à l'époque, que j'attendais peut être de lui, un "acte de reconnaissance" de la situation. comme je vous le disais, et je le comprends, il conservait sa saine neutralité, et tout observation pouvant être associé à un jugement, était proscrite... comme le prescrit également les fondamentaux de ce type de cure...

comme la plupart de mes toc et autres névoses phobiques diurnes, avaient pu être résolu, il est vrai, que mes obligations pro, et autres activités, m'ont éloigné de la cure. j'avais mis ce problème de déviance en stand by, on va dire car, je pensais, à tort, qu'il était derrière à l'époque, et que je pouvais l'enterrer définitivement.

puis au fil des années, on se rend compte, que des structures sont toujours présente.
voilà, je pense, que le très long temps, que j'ai passé en cure, a été profitable pour un certain type de problème, mais j'exclu un retour, pour le moment, car, je vous le disais, je pense qu'il faut se sentir en phase ou en harmonie, avec l'ensemble d'une pensée. mes travaux propres et mon chemin personnel, m'ont transporté vers d'autres chemins : en ce moment, je tente tout simplement de procéder par des techniques de visualisation positive, ainsi que la PNL, a retrouvé, un fonctionnement normal. en fait, j'épprouve le besoin de me connecter à quelque chose de plus global (comme ma tentative plus ou raté, en tantra yoga, suivant les conseils d'un ami)...
---

peut-être, comme j'ai décidé, manifesté l'intention de changer véritablement cette structure d'impuissance me concernant, car, n'étant plus satisfait de mes échecs, ni de ma position actuelle, c'est tout un travail que de reprendre une cure, et j'aime bien faire les choses correctement. repartir pour 2 à 3 ans,

oui, ce que vous dites est très juste, c'est à dire, rencontrer sans détourner. car, bien qu'apparement sur de moi, dans de nombreux domaines, du fait de ma profession et des mes activités, il y a un véritable noyau de perte de confiance, et d'image de moi négative, qui est sous-jacente, à l'ensemble de mon rapport, avec la femme qui me plait (pour simplifier). peut-être, que l'handicapé certain, que je suis, sur ce plan, a besoin de tout réaprendre, y compris, réaprendre à faire confiance, à mon pouvoir séducteur, et en la capacité de la femme, a pouvoir m'accepter, en tant qu'homme complet.
comme je vous le disais je crois bien, dans le post antérieur, parler de cette manière, par l'écriture, est très libérateur, pour moi. mais, je suis conscient aussi, que parler à un être humain en face à face, est beaucoup mieux, bien plus cathartique, en l'état.

c'est pour cela, que je suis en phase d'interrogation, sur peut être bien, reprendre le bon chemin (la cure?), mais surtout, pour ma reconstruction, j'attends les paroles magiques : personne n'est coupable, mais cela n'était pas normal ! parole, que je n'ai à ce jour, pas entendu (attendu???) sur cette femme, qui m'a eu dans son lit, un peu par malignité, mais surement sans contrainte (comme dans le cas d'un abus net et caractérisé). comme je le disais aussi, je crois, dans l'ante-post, je ne suis pas là, pour attendre un jugement qualitatif, de sanction, ou je ne sais trop quoi d'autre, mais, peut-être bien, juste pour "entendre" le constat, de l'anormalité, à laquelle, j'ai d'une certaine manière, participé....

peut-être ai-je besoin de me réconcilier, avec tout un secteur psychologique... par l'audition de ces paroles, aussi... avec mon cher docteur alain, qui m'aura écouté, sur d'autres problèmes, "connexes", (y avait beaucoup à dire aussi, dans un temps de 15 à 20 minutes, plus rarement 40 (là c'était homérique).....

je me rends compte, en faisant le contat, de toute ces années, toute les situations d'amour, et de complétude peut-être que j'ai gaché, en produisant un mécanisme compensatoire, ou en allant voir des "hétaires" de luxe, qui ne m'apportait guère de plaisir, mais plutôt le renforcement d'une image de moi, négative, fondée sur l'incapacité, la non puissance, et la non-virilité;

et surtout, il est vrai, je m'en veux un peu, d'avoir été attentiste, car, ma mère, toujours très "accusatoire" elle-même, n'entends pas du tout, reconnaître, une telle version de notre réalité familliale (un peu comme si pour elle, le père noel existait, mais je précise, qu'elle est titulaire de nombreux problèmes psychiatrique, à l'heure actuelle, trop long à expliquer)...
----

j'ai décidé donc, pour 2009, en de saines résolutions, que moi aussi, j'avais droit, à rencontrer, à être aimer (là encore, comment j'ai tout bloqué), et à partager simplement, cela me semble, être là de multiples réparations de mécanique, donc, me salir les mains, quelques part...

en ne prenant pas le taureau par les cornes, comme j'aurai du le faire, pour pallier, à cette situation avant, je suis conscient que j'ai temporisé, pour m'éviter, la douloureuse blessure narcissique que je m'impose, en divulguant la vérité comme cela, impétueusement, sans ombre ni coin tamisée, je prends un risque... le risque de réussir mon entreprise de changement....

merci beaucoup de votre riche intervention et "compassion" en l'état.. j'en ai bien besoin. et je continue à réfléchir, tout en relisant, vos commentaires sur mes citations...
je produis toujours deux ou trois relecture, pour être sur, d'avoir bien compris, toute les subtilités.

sincèrement Matthieu alias robin master.

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#4  19435

Robinmaster
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Re: Demande d'un retour sur exposé problématique..

Oui, veuillez accepter mes excuses pour les quidams qui auraient vu de la lumière, je n'avais pas bien pris conscience, de la différence entre ce forum, et d'autres forums et en particulier les règles de postage...
voilà, il est vrai que j'avais un peu posté, en désespoir de trouver un forum, pertinnent et limpide sur ce thème.
sincèrement.

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#5  20228

Re: Demande d'un retour sur exposé problématique..

Je crois que cette phrase à mis fin à ce qui peut s'autorise et se qui ne s'autorise pas publiquement , je vous attends donc en cabinet  :

a écrit:

sur un plan plus intime, je préfère dialoguer avec vous,


Cabinet de psychothérapie et de Psychanalyse de Christelle Moreau, MAISON de la SANTE, 7 avenue Alfred Mortier, 06000 NICE CENTRE, Arrêt de TRAM Lycée Masséna, Cathédrale Vieille Ville, pour rendez-vous, merci de me joindre au 06 41 18 52 56, à bientôt.
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