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Bonjour,

#1  69

Bonjour,

je peux aider sur ces sujets, je travaille depuis 17 ans avec des dépendants par le biais de Narcotiques Anonymes.


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#2  71

Re: Bonjour,

Merci pour votre proposition ! en attendant de mieux vous connaître, je propose de faire plus simplement un lien vers votre association : http://www.narcotiquesanonymes.org Bienvenue parmi nous !


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#3  73

Re: Bonjour,

merci à vous! pour N.A, les addictions font parties de mon travail en cabinets, ill y a de quoi faire, pratiquement fini l'image du toxe de base, le monde du travail est bien touché!! mais on se voile encore la face là dessus, un cadre sup qui se gave aux amphées n'est pas considéré comme... la femme désoeuvrée qui prend ses 2/3 lexo par jours non plus...


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#4  76

Monsieur Pain
Membre
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Re: Bonjour,

Bonsoir, est-ce que l'on peut parler de statut "de tox de base" ? Existe il un service qui reconnait cette maladie ? J'aimerais en savoir plus sur les "cures" de désintox ? est-ce que c'est un régime de force (sur avis d'un tiers) ? Merci pour vous de nous éclairer sur votre travail fabuleux !

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#5  86

Re: Bonjour,

La cure de désintoxication doit toujours être une action volontaire de la personne souffrant de l'addiction. C'est primordiale pour sa réussite. Comment pourrait on forcer une personne à décider d'arrêter quelques choses dont elle a besoin, dont elle est dépendante ?  Pour le personnel soignant c'est une condition sinéquanone à la mise en place et au potentiel triomphe de la cure. Il faut prendre en compte que c'est toutes les habitude de vie que la cure va pensée à entrevoir, analyser et corriger si besoin.

Au sortir de la cure , c'est tout le style de vie qui va avec qu'il faut aussi prendre en compte.

Les amis qui n'en sont pas, qui n'en son plus, les proches dont on espère de nouveau la confiance, la rue qui ne doit plus être son terrain mais redevenir la rue et l'intégration de nouveau dans un système dans le lequel on doit se reconnaître, s'identifier, se retrouver et surtout se plaire.

Il faut que ce changement soit non seulement acquis mais durable. Un gros travail mais qui en vaut vraiment la chandelle, une renaissance en quelques sortes, une nouvelle chance pour la vie.


Cabinet de psychothérapie et de Psychanalyse de Christelle Moreau, MAISON de la SANTE, 7 avenue Alfred Mortier, 06000 NICE CENTRE, Arrêt de TRAM Lycée Masséna, Cathédrale Vieille Ville, pour rendez-vous, merci de me joindre au 06 41 18 52 56, à bientôt.
M'appeler avec Skype : christelle.moreau
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#6  102

Re: Bonjour,

Bonjour, "toxe de base" n'est pas un statut.. c'est une expression assez souvent utilisée par des personnes en rétablissement, il n'y a rien de péjoratif ,c'est un peu une façon de se différencier en groupe de travail, car il y a de plus en plus de gens venant chercher de l'aide qui n'ont rien à voir ,dans la forme, avec l'image du toxicomane"classique",image qui fait qu'en France il n'est pas toujours très facile d'oser demander de l'aide. Un exemple , il y a plusieurs années, j'ai participé à l'ouverture d'une salle de réunion pour NA en Picardie, 8 mairies nous ont fermé la porte au nez, un jour un adjoint au maire m'a simplement expliqué : je voudrais bien vous aider, mais ouvrir une salle ici serait reconnaitre qu'il y a des problèmes de drogues dans notre ville !
Lorsque quelqu'un demande de l'aide il est important de savoir s'il le fait par désir ( c'est à dire vraiment pour lui) ou par besoin (contrainte judiciaire, menace de divorce, perte d'emploi...). Ensuite de définir avec lui(elle) son environnement de consommation,ses raisons, une chose très importante et qui sera souvent une des causes de rechutes: ce qu'il a peur de perdre, qui il va etre sans produit !!
Alain Besançon-Dulac


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#7  159

poOnkie
Membre
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Re: Bonjour,

J'ai lu quelque part que la drogue et la toxicomanie vraiment très addictive c'était comme la mastrurbation, c'est le plaisir sans la confrontation. Ils disaient aussi (je me rappelle plus quel site) que l'individu se voyait supérieur et que c'était une forme d'égocentrisme qui s'apparentait au racisme : c'est ce que je n'ai pas bien compris. Selon cette théorie les toxicos s'excluent dans un système qui les fascine car ils savent que c'est contre la société mais pensent leurs êtres supérieurs : ils seraient en fait des "jaloux" du plaisir sans la drogue car l'auteur dit que le racisme est en fait la haine de la jouissance d'autrui (jouir de l'argent, des allocations , etc...)  Est ce que ça tient ? je trouve ce discours un peu extrémiste !!

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#8  177

Re: Bonjour,

bonjour, oui il y a une forme d'égocentrisme dans la consommation (on consomme pour soi, seul meme dans l'illusion d'un groupe ou d'une pseudo bande d'amis), d'etre différent, mais de là à rejoindre le racisme il y a un monde!! je ne pense pas que les "toxicos" s'excluent d'un système qui les fascine, ils ne sont pas dans un schéma "anti société" qui serait supérieure, la dépendance et le besoin de consommer passent au dessus de tout celà, peu importe la couleur de peau, de moyen, de niveau social, religieux, seul le produit compte, s'en procurer et le consommer.


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#9  756

M4
Membre habitué
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Re: Bonjour,

ABD a écrit:

je peux aider sur ces sujets, je travaille depuis 17 ans avec des dépendants par le biais de Narcotiques Anonymes.

Bonjour,
Quelques questions me turlupinent.
Combien de temps, en moyenne, un toxico va devoir aller dans des séances NA avant de se sentir _guéri_.
Avant de savoir faire face au mal-être qui a provoqué sa fuite dans la conso?
Se sort-on un jour guéri des NA ? Peuvent-ils un jour se dire: J'ai fini avec cela et vivre autre chose que de parler de drogue dans les séances ou sont-ils condamnée a vivre "NA" tout le reste de leur vie?
Deviennent ils un jour des "autonomes" qui ont pu et su tourner une page?
Merci :-)
Marcel43

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#10  759

Re: Bonjour,

bonjour Marcel, si je vous réponds que la maladie de la dépendance est incurable en aurez vous peur? Il n'y a pas de temps moyen... il y a tellement de paramêtres, durée de la conso,produit(s) consommé(s), désir d'arrêter, age, environnement, commorbidité (troubles de la personnalité ayant induit la conso ou conso ayant induit les troubles).
dans les réunions NA on ne parle p


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#11  760

Re: Bonjour,

oups..
dans les réunions NA on ne parle pas que de conso ! C'est le rétablissement qui prime, c'est d'entendre des gents qui annoncent leur temps clean et qui montrent auxautres que çà marche, que l'on peut vivre sans produit et être heureux, faire enfin des projets, laissé tomber les masques..


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#12  762

M4
Membre habitué
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Re: Bonjour,

Re.
Si être guéri voulait dire consommer normalement, je pense que dans 99% des cas, on est incurable.
Pour moi être guéri, c'est avoir éliminé le désir.
Sans désir, on a plus a s'abstenir. On décide une fois pour toutes que ces produits sont néfastes. Que la vie peut-être vécue avec joie, sans adjuvants de produits ou d'idéologie ou de religion.
On se met hors du circuit et on vit.
Si on cherche cela, si on trouve cela, alors on est guéri.
L'incurabilité pronée, a mon avis, est une menace. On est pas heureux lorsque l'on vit sous menace. Moi en tout cas pas.
Je suis guéri car j'ai appris a aimer la vie, ma vie pardon. Et que par respect, je ne la met plus en danger avec de la consommation. Par respect et non plus par la peur.
Être guéri ne sert a rien si on n'est pas libre. La liberté existe, si si je l'ai rencontrée :-)

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#13  764

Re: Bonjour,

bravo à vous combien de temps d'abstinance?


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#14  766

Re: Bonjour,

Cequi est dit par "incurable" est que le corps a une mémoire chimique terrible, demandez à n'importe quel fumeur qui aurait rechuté au bout d'un long temps d'arrêt s'il n'a pas repris sa consommation au même stade que lors de son arret?
Le dépendant qui va en réunion pour arréter de consommer partage ses peurs de la rechute ,de son avenir car pour lui et peut être pour la première fois de sa vie il peut penser en avoir un autrement que celui d'assurer sa conso de la journée... ou il est bon que des personnes viennent en réunion partager à ceux qui arrivent complétement gazés par X jours sans conso que l'on peut vivre bien et heureux sans dope, qu'ils peuvent être fier de ne pas avoir consommé ,que quelqu'un annonçant X années de clean va pouvoir donner envie !


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#15  770

M4
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Re: Bonjour,

ABD a écrit:

bravo à vous combien de temps d'abstinance?

Ca c'est une question :-))
Parlons abstinenc de produit. alcool, plus de 30 ans, avec quelques rechute. sur cette phase, bientôt 17 ans.
Cannabis? (connu en cure de désintox alcool), j'ai jeté ma dernière plaque en 1979. Jamais retouché.... Codéïne vers cette époque aussi.
Tabac... 14 ans. Une fois 6 ans, avec obsession continuelle. Rechute assez longue. Puis re-tentative. cette fois je me suis dit: Je fais partie des non fumeurs. 3-4 jours assez difficiles, puis comme si je n'avais  jamais fumé. Miracle? je fumais 2 a 3 paquet par jour depuis mes 14 ans. J'en ai 65.
Le plus difficile a été les tranquilisants. Difficile car des médecins me disaient que si je n'en prenais pas, ils m'abandonnaient, enfin. qu'ils ne pourraient rien pour moi. Je les ai abandonnés. Les médecins et les tranquilisants, anti dép. Tout ça, tout ça. J'ai assumé mes angoisses mes paniques, mes paranos. J'ai appris a gérer tout cela, a calmer tout cela, (le plafond ne m'est jamais tombé sur la tête et pourtant j'étais un cas grave, oui, oui)
Tout cela, mais la guérison, n'était pas encore faite.
Elle est venue plus tard. Je l'ai eue en abandonnant les idées que l'on m'a mis dans la tête. Comme quoi je suis malade incurable.
Je ne suis pas malade. j'ai des bosses, de l'usure, (normal, le parcours était accidenté pour le moins)des Km., mais je fonctionne, et ça suffit a mon bonheur. Plus besoin d'épée au dessus de ma tête.
J'ai même rencontré des culs de jatte heureux, et j'ai décidé de faire comme eux. Si, si :-)
Bonne journée :-)

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#16  771

M4
Membre habitué
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Re: Bonjour,

ABD a écrit:

Cequi est dit par "incurable" est que le corps a une mémoire chimique terrible, demandez à n'importe quel fumeur qui aurait rechuté au bout d'un long temps d'arrêt s'il n'a pas repris sa consommation au même stade que lors de son arret?!

Savez la mémoir, c'est comme les livres. Certains vaut mieux ne pas les lire. Ni même les ouvrires.
Les souvenirs, les rappels? On les regarde, on se calfeutre un peu, et on les laisse passer... et ils passent.
Alors on se remet doucement en route.
Le mieux, c'est de cesser d'arrêter. c'est de cesser d'être un frustré parce qu'on "doit" arrêter.
Le mieux c'est de regarder tous ces "raccourcis" vers laune fausse paix avec condescendence.
On tourne la page consomme. et on assume certains retours en leur mettant un immense coup de pied au cul.
Perso j'aime a cultiver une certaine rancune, comme un outil pour me préserver. La rancune existe. Doit bien servir a quelque chose vous trouvez pas? comme la colère. Même la violence, elle existe. C'est pour rien ?

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#17  774

Re: Bonjour,

vit 'on vraiment heureux en cultivant la rancune ? la colère?
je n'ai pas la même notion du bonheur, mais chacun la sienne !
chacun son chemin... chacun son destin...  :-) comme dit la chanson...


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#18  775

M4
Membre habitué
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Re: Bonjour,

ABD a écrit:

vit 'on vraiment heureux en cultivant la rancune ? la colère?
je n'ai pas la même notion du bonheur, mais chacun la sienne !
chacun son chemin... chacun son destin...  :-) comme dit la chanson...

Faites-vous semblant de ne pas comprendre? Ou tentez vous d'utiliser la culpabilisation ? Je parle de rancune contre mes anciennes façon de fonctionner. De colère parfois contre des envies.
Après je me pardonne bien sur.
Mais de rancune contre les  circonstances qui ont permis des souffrances, que je comprend aujourd'hui. Pas pour cela que je suis a l'abri de "tentations".
De colère contre les système qui maintiennent une misere occasionnant ces besoins de fuir.
En bref, je suis un humain, rien qu'un humain. Avec des faiblesses que je ne trouve pas si mauvaises, puisqu'elles vont dans le sens du mieux.
Et les rancunes, les colères, ça ne se cultive pas. C'est là- Point. Et les étouffer, ne vas pas arranger les choses. Tout au plus donner quelques ulcères et des misères de plus.
Est-on né pour vivre soumis?

Marcel,
matérialiste entre autre.

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#19  778

Re: Bonjour,

je ne faisais que reprendre vos mots (maux?)

Perso j'aime a cultiver une certaine rancune, comme un outil pour me préserver. La rancune existe. Doit bien servir a quelque chose vous trouvez pas?

en aucun je n'utilise ni utiliserai la culpabilisation, il y a bien trop de gens qui le font...

ne pas être à l'abri des tentations fait aussi parti de la définition de maladie incurable..


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