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où trouver l'énergie et les armes pour lutter contre l'hyperphagie ?

#1  17443

anewday
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où trouver l'énergie et les armes pour lutter contre l'hyperphagie ?

Bonsoir,

J'ai 26 ans et et je suis hyperphage d'aussi loin que je me souvienne.
Je suis donc obèse (au sens de l'IMC) et je sens que je grossis chaque jour que Dieu fait.
J'ai eu une phase anorexique restrictive il y a deux ans qui m'a fait perdre 30 kilos en 5 mois. Je suis désolée de le dire parce que je sais que c'est mal, et je ne le dis pas pour encourager d'autres malades, mais je bénis cette période. Je donnerais tout pour en revivre une, et m'arrêter à temps pour ne pas mettre en danger ma vie. Je me sentais hypra puissante, j'étais heureuse d'avoir un corps finalement à peu près correct (je pesais 97 kilos et suis arrivée à 69 kilos) mais me trouvais toujours trop grosse donc je voulais continuer, malgré les évanouissements, la perte de cheveux, l'impossibilité de réfléchir, les cauchemars de nourriture... tout ces inconvénients n'étaient rien, tels que je les ai vécus, par rapport à ce que je vis depuis toujours en tant qu'obèse.
Au bout de ces 5 mois d'anorexie je suis retombée dans l'hyperphagie parce qu'un médecin m'a obligée à manger, sinon il m'internait. Il m'a fait peur en me disant que je pouvais mourir. Au début je ne voulais pas le croire. Ensuite j'ai décidé de lui faire confiance, je ne voulais pas prendre le risque de mourir.
Contrairement aux anorexiques qui détestent leur corps, se trouvent toujours trop grosses, et dont la maladie va dans le sens de leur envie de maigrir, la mienne va dans le sens opposé : je grossis alors que je souffre immensément d'être grosse (95 kilos pour 1m69).
Je ne supporte aucune émotion, bonne ou mauvaise, et j'alterne des phases de relative sociabilité avec des périodes de phobies sociales d'une intensité phénoménale.
Je suis incapable de travailler car je ne sais pas entretenir avec les autres des relations saines (je me laisse marcher dessus, avec le sourire, jusqu'à ce que je ne supporte plus l'humiliation et que je quitte mon poste : ça m'est arrivé pour les 4 emplois que j'ai eus, tous en CDI, tous terminés par ma faute.)
Je suis incapable de savoir ce qui est bon pour moi, ce que je veux, ce dont j'ai envie, et tout aussi incapable de faire ce qui est bon pour tout le monde : un peu d'activité physique, une vie associative, des activités collectives...
Je mets un temps infini à prendre une décision, alternant des phases de quelques jours de "oui", avec des phases de quelques jours de "non",  et n'ai, jusqu'ici fait que des choix que je regrette, qui m'ont apporté déception et échecs.
Je suis quelqu'un de très responsable, poli et raisonnable (sans doute infiniement trop) qui n'a jamais connu l'insouciance, mais je déconne régulièrement sur un ou deux plans dangereux pour ma santé physique et morale.
Je ne peux pas m'habiller comme je voudrais, je ne peux pas aborder les hommes que je voudrais, je ne peux pas aller à la piscine comme je le voudrais, je déteste la façon dont mon corps bouge quand je marche, je déteste ma cellulite, mes bourrelets, mes vergetures, mon double menton. je ne peux pas rêver d'une famille, je ne peux pas rêver tout court.
Je me suis volontairement fait interner pendant 4 mois dans une clinique spécialisée dans les TCA réputée avoir apporté une grande aide à plein de patientes. Malgré leur indéniable compétence, je me suis sentie mieux pendant quelques semaines, puis tout a recommencé.
Je voudrais savoir comment je pourrais me sortir de cet enfer.
Je ne vois pas comment une psychothérapie pourrait m'aider. J'espère me tromper mais n'ose plus y croire.
J'ai l'impression que le problème est trop encré, presque d'ordre physiologique, neurologique, génétique, je ne sais pas... est-ce juste une impression ?
J'ai l'impession que la maladie est une pieuvre agrippée à moi, qui m'enveloppe et qui m'enserre avec chacun de ses tentacules, chacune de ses ventouses, me ramenant violemment à elle à chaque fois que j'essaie de m'enfuir.
Je voudrais renoncer à lutter, m'abandonner à elle, pour ne plus souffrir de mon impuissance mais j'ai trop envie de vivre, je veux vivre.
Je veux vivre mais ma maladie m'en empêche.
Et je ne sais plus quoi faire.
Je voudrais lutter mais je n'ai ni énergie, ni armes.
Pouvez-vous me dire où les trouver ?

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#2  17450

Re: où trouver l'énergie et les armes pour lutter contre l'hyperphagie ?

clairement, je crois que votre solution passe par une psychanalyse; et, comme une analyse n'est pas une baguette magique et prend du temps, il vous faudrait un suivi par diététicien.
"hyperphage d'aussi loin que je me souvienne": c'est à dire?


pour un projet de thérapie en ligne, merci de me contacter par mail.

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#3  17460

anewday
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Re: où trouver l'énergie et les armes pour lutter contre l'hyperphagie ?

Je vous remercie pour la rapidité avec laquelle vous m'avez répondu.

Par d'aussi loin que je me souvienne, je voulais dire que mes premiers souvenirs d'enfance remontent (assez tard) à mes 6-8 ans et que je me souviens que déjà, alors, je faisais presque quotidiennement des crises d'hyperphagie (une dizaine de batonnets de glace, des verres entiers de nutella, des paquets entiers de BN, une vingtaine de clémentines à la fois, etc...)

Pour ce qui est du diététicien, sans vouloir vous manquer de respect, je m'y refuse. A quoi bon ? puisque je sais qu'à côté de repas équilibrés qu'il me prescrirait (et il n'est pas dit que j'arrive à ne pas criser à table, comme je le fais tous les jours), je SAIS que je ne pourrai pas éviter les crises entre les repas.
Je crise à table parce que la vue de la nourriture déclenche une perte totale de contrôle, un besoin frénétique de manger le plus possible...et je crise entre les repas, lorsqu'une pensée obsessionnelle d'un aliment m'envahit le cerveau à tel point que l'unique moyen de pouvoir penser à autre chose est de céder, ou lorsque je suis prise d'une émotion si forte qu'une angoisse immense m'envahit : noeud dans la gorge, larmes aux yeux, envie de taper à coups de poings ou de tête dans le mur.. je dois manger pour calmer ces angoisses, cette joie intense, cette tristesse infinie, cette colère dangereuse.... il en va de ma survie. Alors les conseils justifiés et bien-pensants d'un diététicien dont la mise en application reposerait sur ma volonté... je pense que ça ne marcherait pas.

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#4  17472

Re: où trouver l'énergie et les armes pour lutter contre l'hyperphagie ?

"votre solution passe par une psychanalyse"
significatif que vous ne releviez pas le point principal de ma remarque!...


pour un projet de thérapie en ligne, merci de me contacter par mail.

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#5  17503

Re: où trouver l'énergie et les armes pour lutter contre l'hyperphagie ?

a écrit:

Pouvez-vous me dire où les trouver ?

Vous avez des ressources au fond de vous-même que vous ne soupçonnez pas.
j'ai trop envie de vivre, je veux vivre.
Si vous chassiez le premier doute : "Je ne vois pas comment une psychothérapie pourrait m'aider. J'espère me tromper mais n'ose plus y croire".
en essayant, tout simplement.

A quand le NEWDAY ?


Cabinet de psychothérapie et de Psychanalyse de Christelle Moreau, MAISON de la SANTE, 7 avenue Alfred Mortier, 06000 NICE CENTRE, Arrêt de TRAM Lycée Masséna, Cathédrale Vieille Ville, pour rendez-vous, merci de me joindre au 06 41 18 52 56, à bientôt.
M'appeler avec Skype : christelle.moreau

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#6  17513

anewday
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Re: où trouver l'énergie et les armes pour lutter contre l'hyperphagie ?

Je vous remercie pour vos remarques pertinentes, qui font réfléchir...

J'ai, il y a quelques mois, induit d'importants changements dans ma vie (professionnelle et sentimentale), en voulant amorcer une nouvelle vie. Je ne regrette pas ces choix, mais ils n'ont pas généré l'apparition du NEW DAY tant attendu.

Je suis consciente qu'il n'arrivera que lorsque j'aurai appris à mieux vivre mon rapport aux autres, et mon rapport à moi même, qui m'apporteront peut être une guérison...

Je vais recontacter les thérapeutes du centre spécialisé dans les TCA et entamer une psychanalyse, en espérant que cette fois-ci, je serai prête à entendre ce qu'on m'aidera à mettre en évidence, et que je trouverai en moi la force de mettre en application les changements dans mon comportement nécessaires à une amélioration de mon état...

Je souhaite beaucoup de courage et d'espoir à tous ceux qui postent sur ce forum, et bonne continuation aux thérapeutes qui y répondent.

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